Karolien VAN BEVER
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Léon SPILLIAERT
1881-1904
Né le 28/7/1881 à Ostende. Son père était propriétaire d’une parfumerie renommée. ll suit quelques cours à l’Académie de Bruges, ensuite il s’engage chez l’éditeur Edmond Deman à Bruxelles. ll réalise des illustrations pour Maurice Maeterlinck et Emile Verhaeren. Chaque année il visite les salons d’art à Paris avec son père.
Les créations de LÉON SPILLIAERT sont partiellement liées au symbolisme. C’et art créé en France dans la deuxième partie du 19ième siècle, met l’accent sur l’inconscient, les rêves, le mystère, la mélancolie et les idées noires.
1904-1909
Inquiet et agité de nature, il se promène la nuit et puise son inspiration dans la mer, créant ainsi des dessins très sombres a l’encre de Chine.Il trouve ses sujets dans la maison familiale baignée d’une atmosphère mystérieuse.
Flacons
En 1909, après deux années de créations intensives, durant lesquelles les autoportraits très puissants seront réalisés, il expose pour la première fois au Salon de Printemps de Bruxelles. ll y vendra des œuvres a Emile Verhaeren, Paul Emile Janson et Stefan Zweig.
Autoportrait
1909-1915
Dans des instantanés très stylés, il montre la vie rude des femmes de pécheurs, et a l’inverse, les élégantes baigneuses. Il évite les scènes pénibles de la guerre et les thèmes de la Bible.
La buveuse d’absinthe
La fascination obsessionnelle, presque sinistre, émanant de la mer reste un de ses thèmes favoris. L’image de la réalité est transposée en une composition avec des lignes contrastantes, formes et couleurs
La baigneuse
1915-1922
LÉON SPILLIAERT connait un changement dans sa vie privée. Il se marie en 1916 avec la jeune Rachel Vergison. Leur fille unique, Madeleine, nait en 1917 à Bruxelles où le couple réside. Grace au soutien des propriétaires de galeries d’art et des collectionneurs bruxellois, son style connait un nouveau tournant.
Sa palette devient plus coloriée et il se hasarde a la peinture a l’huile.
Dans des aquarelles poétiques et des gouaches il fait apparaitre son imagination pleine de richesses.
Il participera a la Biennale de Venise en 1920.
1922-1935
LÉON SPILLIAERT retourne a Ostende et reste fidèle a la mer comme source d’inspiration. Il y compose des « marines » réalisées en couleurs contrastantes. La gouache couvre bien et se prête parfaitement aux vues des docks du port et des vues de la ville.
C’est à cette époque également qu’il se lie d’amitié avec James Ensor.
1935-1946
En 1935 LÉON SPILLIAERT retourne a Bruxelles où sa fille fait des études de piano.
A Bruxelles il découvre les parcs et bois autour de la capitale. Le thème de l’arbre sera développé en encre de Chine sur un arrière fond d’aquarelle transparent.
Sa lecture des mystiques des moyen âges et des poetes Latins, lui donnet l’inspiration pour ses derniers oeuvres liés à la nature.
Il meurt à Ostende en 1946 à l’age de 65 ans et y est enterré.